François Riat
(1921-1973)
Musicien



Commentaires de Presse
Pressekommentare

          M. Franz Riat, fils de M. le colonel Riat, fort connu dans notre colonie romande, vient de passer avec succès son examen de virtuosité en piano au Conservatoire de Fribourg.

La presse s'est plue à relever le grand talent de M. Franz Riat. Le récital d'examen, donné avec le bienveillant concours de l'Orchestre de la ville de Fribourg, comprenait toute la littérature pianistique, des classiques aux impressionnistes, sans oublier les romantiques. Le jeune artiste fit preuve d'une technique extrêmement brillante qui lui permet d'envisager l'avenir avec grande confiance. Le jury, composé des pianistes Bronarski et Lassueur, ainsi que du directeur du Conservatoire de Fribourg, M. Gogniat, lui décerna un deuxième prix.

Nous espérons avoir bientôt l'occasion de l'applaudir à Berne et nous lui présentons nos vives félicitations.

Courrier de Berne, 26/07/1945


          Herr Franz Riat aus Bern hat vergangene Woche das Konzertdiplom für Klavier mit Erfolg bestanden. Als Fachexperten waren anwesend die Herren Bronarsky aus Freiburg und Lasseur aus Lausanne. Der Kandidat wurde mit einem 2. Preis für Virtuosität ausgezeichnet. (Mitg.)

Berner Tagblatt, 16. Juli 1945


          EXAMENS AU CONSERVATOIRE     Mlle. Agnès Gabriel, de Buochs, a obtenu son diplôme d'organiste catholique avec la mention magna cum laude. L'expert officiel était le R. Père Firmin Vetter, maître de chant à l'abbaye d'Einsiedeln.

Mlles. Juliette Bise et Odette Ruffieux, de Fribourg, Madeleine Demiéville, de Payerne, toutes trois élèves de Mme Martin-Chappuis, ont passé avec succès leur certificat d'études en présence de Mme Berthe de Vigier, cantatrice, qui fonctionnait comme expert.

M. Franz Riat de Berne, élève de M. Francis Lombriser, a subi l'épreuve publique de l'examen pour la virtuosité en piano. Les deux expert officiels, MM. Bronarski, de Fribourg, et Lassueur, de Lausanne, lui ont décerné un deuxième prix.

En outre, de nombreux élèves, dont la liste serait trop longue ont subi l'examen de fin d'année pour être admis en classes secondaires et supérieure dès la rentrée d'octobre. Plusieurs passent dans les classes de certificat d'études ou d'enseignement (classes normales).

La Liberté, 16 Juillet 1945


          Franz Riat a joué du piano comme on est peu habitué à l'entendre. [...] il évoque avec peu de différence la grande manière du vieux d'Albert, d'Anton Rubinstein et de Brailowsky. Ses mains puissantes labourent le clavier et le tourmentent, le font hurler et on ne songe même plus que tout cela suppose au départ une maîtrise absolue d'un morceau de dif-ficultés techniques. Ce qui domine tout, c'est le tempérament de feu de l'interprète.

Cette sonate nous est apparue sous les mains de Franz Riat comme un monument, comme le monument de l'art romantique, bâtis avec l'ivoire et la nuit d'un seul clavier.

Le Républicain Lorrain, 20 fébrier 1948


          BERNER KÜNSTLER IM AUSLAND      Der junge Schweizer Pianist Franz Riat spielte kürzlich unter den Auspizien der "Amitié Franco-Suisse" in mehreren französischen Städten Werke von Schubert, Chopin und Liszt. Wie Presseberichten zu entnehmen ist, hat die vollendete künstlerische Interpretation z.T. selten gehörte Partituren ein musikalisch anspruchsvolles Publikum zu ungewöhnlichen Beifallsstürmen hingerissen. Franz Riat wirkte in Bern auch als Organist, Chorleiter und Klavierpädagoge.




          FRANZ RIAT SPIELTE      Bericht über eine Orgelmusik im Orgelparadies - von Dr. W. Supper

Alle Voraussetzungen für eine Orgelmusik waren gegeben: Ein erstaunlich vielseitiges Instrument, ein musikliebender Pfarrer, ein Patronatsherr, dem daran gelegen ist, in seinem Patronatsbezirke gute Orgeln zu haben, ein Organist von Rang und eine --zwar nicht große, aber um so dankbarere-- Hörergemeinde.

Es war im Jahre 1939, als S. D. Fürst Erich von Waldburg-Zeil den Auftrag erteilte, die Orgel der Schloßkirche Zeil nach den Regeln der Orgelbewegung zu gestalten. So wurde diese Orgel zu einer Art Brennpunkt, zu einem Ausgang für neues Orgelgestalten im Allgäu. Neben der Instandsetzung wertvoller historischer Orgeln (Ochsenhausen, Weißenau) seien Orgelneubauten erwähnt wie Steinhausen, Wurzach, Laupheim - und als neueste Orgel die von Seibranz. Dieser Seibranzer Kirchengemeinde ist das unerhörte Glück widerfahren, schlechthin die größte Dorfkirchenorgel zu bekommen - ein Instrument, das durch seine glückliche Klanggestaltung (sie wurde von H. Pater Klaus entworfen) guter Orgelliteratur aller Stilepochen gerecht wird.

Dies bewies der Orgelabend am Freitag, de 18. April, sehr ein-dringlich. Hochinteressant war der weitgespannte Bogen von Dietrich Buxtehude bis zu den Tonschöpfungen der Gegenwart. Der Gastorganist des Abends, Franz Riat aus Bern, verstand es, das Instrument zum Klingen zu bringen. Neben bekannteren Werken Buxtehude und J. S. Bach (G-dur-Fantasie, Choralvorspiele über "O Mensch, bewein" und "Durch Adams Fall") gelangten selten gehörte Werke zur Aufführung: Fünf kleinere tonmalerische Kompositionen des Franzosen Couperin, die vor allem dazu geeignet waren, die klangfarbe der Orgel zu zeigen; einige interessante "liturgische Stücke" von Alexandre Mottu (die Eigenart der liturgischen Auffassung Deutsch-Französisch wurde hier besonders offen-bar). Von ergreifender Schönheit waren die drei Orgelchoräle von Marcel Dupré. Einen triumphalen Abschluß brachte das Werk von Saint Martin "Ave Maria". Hier eine kraftvolle Verehrung der Himmelskönigin - kein süßliches Geplätscher. Wie eingangs erwähnt, offenbarte sich Franz Riat als Organist von Rang: Zuchtvolles, klares Spiel ist gepaart mit höchster Musikalität. Franz Riat ist Virtuose; aber das so sehr sympathische bei seinem Spiel ist, daß sich mit seiner Virtuosität die Frömmigkeit verbindet. Wie innig wurden z.B. die drei Orgelchoräle von Dupré gespielt - und wie glanzvoll erklang das Passagenwerk bei Bach!

Eine dankbare Hörergemeinde hatte sich eingefunden. Wenn vielleicht für das orgel-ungewohnte Ohr die Fülle des Gebotenen überraschend reichlich war, so darf der Organist des Abends doch versichert sein, dass die - teilweise in Omnibussen - von auswärts gekommenen Hörer die "Feinschmecker" waren, die sein gediegenes Spiel voll zu würdigen wußten und die besonders dankbar dafür waren, auch selten gehörte Orgelmusik gehört haben zu dürfen.

Wenn es gestattet ist, am Schluße dieses Berichtes eine Bitte auszusprechen, so ist es die: Man sollte auf den Orgeln Zeil, Seilbranz, Bad Wurzach des öfteren solche Abende (vielleicht noch unter Mitwirkung von Chor und Instrumenten) durchführen. Insbesondere auf der Zeiler Schloßkirchenorgel, die ja noch Bestände einer alten Gablerorgel birgt. Der Gedanke der internationalen Orgeltagung Ochsenhause vom Vorjahre würde dadurch weitergetragen.




          Chronique musicale - Le récital Franz Riat     M. Riat, élève de virtuosité de la classe de M. Francis Lombriser, se présentait au public, jeudi dernier, avec un vrai programme de concours, passant en revue toute la littérature pianistique, des classiques aux impressionnistes, sans oublier les romantiques, largement représentés. Programme sévère qu'il sut mener courageusement à bout malgré les bruits et dérangements dont la salle de la Grenette était prodigue ce soir-là.

M. Riat possède un indéniable et même admirable talent, Mais il le détient actuellement à l'état de ferments, plein de promesses, certes, mais encore un peu crus. Il possède, en outre, un tempérament magnifique, servi par une technique excellente et extrêmement brillante (peut-être même trop). Ces qualités le rendent parfaitement maître du clavier. Nous sommes persuadés, que, avec le temps, en multipliant les contacts avec le public, il parachèvera aussi la maîtrise de lui-même.

La Toccata en mi mineur de J.-S. Bach fut admirablement bien exécutée. Cette pièce se déroula, tel un fleuve au débit régulier, avec une sérénité parfaite. L'interprétation était vraiment bien sentie: on y trouvait la facture typique de Bach.

La Sonate op. 57 (Appassionata) de Beethoven, qui venait ensuite, fut magistralement interprétée. M. Riat exprima avec une fouge passionnée et vraiment beethovénienne toute la puissance de ces pages. Il possède d'ailleurs un sens aigu des contrastes, qualité qui atteint le summum de sa valeur dans les pages de Beethoven. C'était le meilleur moment de la soirée.

La place nous manque pour nous étendre sur la suite du programme. Dans la Fantaisie op. 15 de Schubert, M. Riat était encore sous l'emprise de Beethoven. C'est, au demeurant, un pièce démesurément longue, et qui fait maigre figure à côté de la précédente.

Le récital se terminait par la Fantaisie en mi mineur de Liszt, pour piano et orchestre, donnée avec le concours de l'orchestre de la ville de Fribourg. Ce n'est certes pas facile d'accompagner un pianiste aussi fougueux. L'orchestre était lourd; il y eut des entrées manquées. Mais heureusement, tout le monde se retrouva pour la sortie, grâce à la baguette diligente de M. Gaimard, que nous félicitons pour sa direction impertur-bable dans la tâche ingrate qu'il assumait.

Un public nombreux était venir applaudir ce brillant pianiste. Nous ne doutons pas qu'on entende parler de lui à propos de l'un ou de l'autre concours et nous lui souhaitons plein succès dans sa carrière.    G. M.

[La Liberté, Fribourg, 21 juillet 1945]


          M. Riat s'est imposé par une technique impeccable: la précision du doigté et l'ampli-tude de la touche. [...] Liszt et son romantisme conviennent à merveille à son tempérament.

Le Jura, 28 janvier 1943


          Quelle intelligence et quelle délicatesse. Quelle technique et quel goût. Quelle force aussi! Quelle compréhension, en un mot.

Le Pays, 28 janvier 1943



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Missa pro Remissione Peccatorum
pour Choeur d'Hommes, Trompette et Orgue


    Manuscrit de la Messe (première partie) [0.4 MB]

    Manuscrit de la Messe (deuxième partie) [0.4 MB]


Pièce en Ut pour Orgue

    Manuscrit de la Pièce en Ut [0.2 MB]


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Au cours de l'année 1973, après la mort prématurée de François Riat, des amis ont célébré un concert à la mémoire de l'artiste à l'église de Sainte Marie à Berne. C'est de cet évènement que datent les enregistrements de la Messe de F. Riat et de sa Pièce en Ut pour Orgue.

Cette dernière a été interprétée par l'organiste Dominique Juilland.

Malheureusement la qualité technique de ces vieux enregistrements qui sont offerts ici en forme de fichiers MP3, laisse à désirer.






Caricature d'auteur inconnu

Missa pro Remissione Peccatorum
pour Choeur d'Hommes, Trompette et Orgue



    Kyrie [1.8 MB]

    Gloria [1.8 MB]

    Credo [3.1 MB]

    Sanctus [1 MB]

    Benedictus [0.9 MB]

    Agnus Dei [1 MB]



Pièce en Ut pour Orgue

    Pièce en Ut por Orgue [1.6 MB]


     Eine Radiosendung

Besinnliches und Heiteres um französische Orgelmeister