(1921-1973) Musicien |
M. Franz Riat, fils de M. le colonel Riat, fort connu dans notre colonie
romande, vient de passer avec succès son examen de virtuosité en piano au
Conservatoire de Fribourg.
La presse s'est plue à relever le grand talent de M. Franz Riat. Le récital
d'examen, donné avec le bienveillant concours de l'Orchestre de la ville de
Fribourg, comprenait toute la littérature pianistique, des classiques aux
impressionnistes, sans oublier les romantiques. Le jeune artiste fit preuve
d'une technique extrêmement brillante qui lui permet d'envisager l'avenir
avec grande confiance. Le jury, composé des pianistes Bronarski et Lassueur,
ainsi que du directeur du Conservatoire de Fribourg, M. Gogniat, lui décerna
un deuxième prix.
Nous espérons avoir bientôt l'occasion de l'applaudir à Berne et nous
lui présentons nos vives félicitations.
Herr Franz Riat aus Bern hat vergangene Woche das Konzertdiplom für Klavier
mit Erfolg bestanden. Als Fachexperten waren anwesend die Herren Bronarsky
aus Freiburg und Lasseur aus Lausanne. Der Kandidat wurde mit einem 2. Preis
für Virtuosität ausgezeichnet. (Mitg.)
EXAMENS AU CONSERVATOIRE
Mlle. Agnès Gabriel, de Buochs, a obtenu son diplôme d'organiste catholique
avec la mention magna cum laude. L'expert officiel était le R. Père Firmin
Vetter, maître de chant à l'abbaye d'Einsiedeln.
Mlles. Juliette Bise et Odette Ruffieux, de Fribourg, Madeleine Demiéville,
de Payerne, toutes trois élèves de Mme Martin-Chappuis, ont passé avec succès
leur certificat d'études en présence de Mme Berthe de Vigier, cantatrice, qui
fonctionnait comme expert.
M. Franz Riat de Berne, élève de M. Francis Lombriser, a subi l'épreuve
publique de l'examen pour la virtuosité en piano. Les deux expert officiels,
MM. Bronarski, de Fribourg, et Lassueur, de Lausanne, lui ont décerné un
deuxième prix.
En outre, de nombreux élèves, dont la liste serait trop longue ont subi
l'examen de fin d'année pour être admis en classes secondaires et supérieure
dès la rentrée d'octobre. Plusieurs passent dans les classes de certificat
d'études ou d'enseignement (classes normales).
Franz Riat a joué du piano comme on est peu habitué à l'entendre. [...] il
évoque avec peu de différence la grande manière du vieux d'Albert, d'Anton
Rubinstein et de Brailowsky. Ses mains puissantes labourent le clavier et le
tourmentent, le font hurler et on ne songe même plus que tout cela suppose au
départ une maîtrise absolue d'un morceau de dif-ficultés techniques. Ce qui
domine tout, c'est le tempérament de feu de l'interprète.
Cette sonate nous est apparue sous les mains de Franz Riat comme un monument,
comme le monument de l'art romantique, bâtis avec l'ivoire et la nuit d'un
seul clavier.
BERNER KÜNSTLER IM AUSLAND
Der junge Schweizer Pianist Franz Riat spielte kürzlich unter den Auspizien
der "Amitié Franco-Suisse" in mehreren französischen Städten Werke von
Schubert, Chopin und Liszt. Wie Presseberichten zu entnehmen ist, hat die
vollendete künstlerische Interpretation z.T. selten gehörte Partituren ein
musikalisch anspruchsvolles Publikum zu ungewöhnlichen Beifallsstürmen
hingerissen. Franz Riat wirkte in Bern auch als Organist, Chorleiter
und Klavierpädagoge.
FRANZ RIAT SPIELTE
Bericht über eine Orgelmusik im Orgelparadies - von Dr. W. Supper
Alle Voraussetzungen für eine Orgelmusik waren gegeben: Ein erstaunlich
vielseitiges Instrument, ein musikliebender Pfarrer, ein Patronatsherr,
dem daran gelegen ist, in seinem Patronatsbezirke gute Orgeln zu haben, ein
Organist von Rang und eine --zwar nicht große, aber um so dankbarere--
Hörergemeinde.
Es war im Jahre 1939, als S. D. Fürst Erich von Waldburg-Zeil den Auftrag
erteilte, die Orgel der Schloßkirche Zeil nach den Regeln der Orgelbewegung
zu gestalten. So wurde diese Orgel zu einer Art Brennpunkt, zu einem Ausgang
für neues Orgelgestalten im Allgäu. Neben der Instandsetzung wertvoller
historischer Orgeln (Ochsenhausen, Weißenau) seien Orgelneubauten erwähnt wie
Steinhausen, Wurzach, Laupheim - und als neueste Orgel die von Seibranz.
Dieser Seibranzer Kirchengemeinde ist das unerhörte Glück widerfahren,
schlechthin die größte Dorfkirchenorgel zu bekommen - ein Instrument, das
durch seine glückliche Klanggestaltung (sie wurde von H. Pater Klaus
entworfen) guter Orgelliteratur aller Stilepochen gerecht wird.
Dies bewies der Orgelabend am Freitag, de 18. April, sehr ein-dringlich.
Hochinteressant war der weitgespannte Bogen von Dietrich Buxtehude bis zu
den Tonschöpfungen der Gegenwart. Der Gastorganist des Abends, Franz Riat
aus Bern, verstand es, das Instrument zum Klingen zu bringen. Neben
bekannteren Werken Buxtehude und J. S. Bach (G-dur-Fantasie,
Choralvorspiele über "O Mensch, bewein" und "Durch Adams Fall") gelangten
selten gehörte Werke zur Aufführung: Fünf kleinere tonmalerische
Kompositionen des Franzosen Couperin, die vor allem dazu geeignet waren,
die klangfarbe der Orgel zu zeigen; einige interessante "liturgische Stücke"
von Alexandre Mottu (die Eigenart der liturgischen Auffassung
Deutsch-Französisch wurde hier besonders offen-bar). Von ergreifender
Schönheit waren die drei Orgelchoräle von Marcel Dupré. Einen triumphalen
Abschluß brachte das Werk von Saint Martin "Ave Maria". Hier eine kraftvolle
Verehrung der Himmelskönigin - kein süßliches Geplätscher. Wie eingangs
erwähnt, offenbarte sich Franz Riat als Organist von Rang: Zuchtvolles, klares
Spiel ist gepaart mit höchster Musikalität. Franz Riat ist Virtuose; aber das
so sehr sympathische bei seinem Spiel ist, daß sich mit seiner Virtuosität
die Frömmigkeit verbindet. Wie innig wurden z.B. die drei Orgelchoräle von
Dupré gespielt - und wie glanzvoll erklang das Passagenwerk bei Bach!
Eine dankbare Hörergemeinde hatte sich eingefunden. Wenn vielleicht für das
orgel-ungewohnte Ohr die Fülle des Gebotenen überraschend reichlich war, so
darf der Organist des Abends doch versichert sein, dass die - teilweise in
Omnibussen - von auswärts gekommenen Hörer die "Feinschmecker" waren, die
sein gediegenes Spiel voll zu würdigen wußten und die besonders dankbar dafür
waren, auch selten gehörte Orgelmusik gehört haben zu dürfen.
Wenn es gestattet ist, am Schluße dieses Berichtes eine Bitte auszusprechen,
so ist es die: Man sollte auf den Orgeln Zeil, Seilbranz, Bad Wurzach des
öfteren solche Abende (vielleicht noch unter Mitwirkung von Chor und
Instrumenten) durchführen. Insbesondere auf der Zeiler Schloßkirchenorgel,
die ja noch Bestände einer alten Gablerorgel birgt. Der Gedanke der
internationalen Orgeltagung Ochsenhause vom Vorjahre würde dadurch
weitergetragen.
Chronique musicale -
Le récital Franz Riat
M. Riat, élève de virtuosité de la classe de M. Francis Lombriser, se
présentait au public, jeudi dernier, avec un vrai programme de concours,
passant en revue toute la littérature pianistique, des classiques aux
impressionnistes, sans oublier les romantiques, largement représentés.
Programme sévère qu'il sut mener courageusement à bout malgré les bruits et
dérangements dont la salle de la Grenette était prodigue ce soir-là.
M. Riat possède un indéniable et même admirable talent, Mais il le détient
actuellement à l'état de ferments, plein de promesses, certes, mais encore
un peu crus. Il possède, en outre, un tempérament magnifique, servi par une
technique excellente et extrêmement brillante (peut-être même trop).
Ces qualités le rendent parfaitement maître du clavier. Nous sommes persuadés,
que, avec le temps, en multipliant les contacts avec le public, il parachèvera
aussi la maîtrise de lui-même.
La Toccata en mi mineur de J.-S. Bach fut admirablement bien exécutée.
Cette pièce se déroula, tel un fleuve au débit régulier, avec une sérénité
parfaite. L'interprétation était vraiment bien sentie: on y trouvait la
facture typique de Bach.
La Sonate op. 57 (Appassionata) de Beethoven, qui venait ensuite, fut
magistralement interprétée. M. Riat exprima avec une fouge passionnée
et vraiment beethovénienne toute la puissance de ces pages. Il possède
d'ailleurs un sens aigu des contrastes, qualité qui atteint le summum de sa
valeur dans les pages de Beethoven. C'était le meilleur moment de la soirée.
La place nous manque pour nous étendre sur la suite du programme. Dans
la Fantaisie op. 15 de Schubert, M. Riat était encore sous l'emprise de
Beethoven. C'est, au demeurant, un pièce démesurément longue, et qui fait
maigre figure à côté de la précédente.
Le récital se terminait par la Fantaisie en mi mineur de Liszt, pour piano
et orchestre, donnée avec le concours de l'orchestre de la ville de Fribourg.
Ce n'est certes pas facile d'accompagner un pianiste aussi fougueux.
L'orchestre était lourd; il y eut des entrées manquées. Mais heureusement,
tout le monde se retrouva pour la sortie, grâce à la baguette diligente de
M. Gaimard, que nous félicitons pour sa direction impertur-bable dans la
tâche ingrate qu'il assumait.
Un public nombreux était venir applaudir ce brillant pianiste. Nous ne
doutons pas qu'on entende parler de lui à propos de l'un ou de l'autre
concours et nous lui souhaitons plein succès dans sa carrière.
G. M.
M. Riat s'est imposé par une technique impeccable: la précision du doigté
et l'ampli-tude de la touche. [...] Liszt et son romantisme conviennent à
merveille à son tempérament.
Quelle intelligence et quelle délicatesse. Quelle technique et quel goût.
Quelle force aussi! Quelle compréhension, en un mot.
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pour Choeur d'Hommes, Trompette et Orgue
Manuscrit de la Messe (deuxième partie) [0.4 MB]
Manuscrit de la Pièce en Ut [0.2 MB]
Fichiers MP3
Au cours de l'année 1973, après la mort prématurée de François Riat,
des amis ont célébré un concert à la mémoire de l'artiste à l'église
de Sainte Marie à Berne. C'est de cet évènement que datent les
enregistrements de la Messe de F. Riat et de sa Pièce en Ut pour Orgue.
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Caricature d'auteur inconnu |
Kyrie [1.8 MB]
Gloria [1.8 MB]
Credo [3.1 MB]
Sanctus [1 MB]
Benedictus [0.9 MB]
Agnus Dei [1 MB]